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BlitzKrieg Bienvenue sur le forum de discussion de la règle de jeu BlitzKrieg
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Friedrich Général d'armée


Inscrit le: 27 Sep 2008 Messages: 487 Localisation: NANCY
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Posté le: Ven Sep 18, 2009 4:34 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Certes, mais le cadre "en titre" peut être le dernier des c.... et le quidam peut être le sous-lieutenant X de la compagnie d'à coté qui a une cote d'enfer dans le tout bataillon |
bien vu!^^
Pour le reste c'est sûr, mais si je ne l'ai pas dis je voulais dire "généralement plus efficace"...
et comme tu le dis aussi la hiérarchie ne fait pas tout (bis):
la tête de con qui te donnes un ordre en restant au chaud derrière toi, ben à la première occcasion, tu disparaîs de sa vue et tu attends qu'il se fasse trouer la peau..alors que l'autre qui à la cote et qui part en avant...ben tu le suis sans te poser de question...au moins pour ne pas qu'il se fasse trouer, dès fois qu'il soit remplacé par un tête de con^^.
Mais oui le principal c'est que la règle se cadre sur les pratiques usuelles (soit que chacun s'occupe en priorité de ses ouailles) sans se perdre dans les cas exceptionnels, surtout quand ça oriente le jeu dans une direction plus réaliste dans son ensemble. |
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Demarkation Maréchal

Inscrit le: 26 Mai 2008 Messages: 2173 Localisation: Oise
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Posté le: Ven Sep 18, 2009 5:14 pm Sujet du message: |
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Friedrich a écrit: |
Mais oui le principal c'est que la règle se cadre sur les pratiques usuelles (soit que chacun s'occupe en priorité de ses ouailles) sans se perdre dans les cas exceptionnels, surtout quand ça oriente le jeu dans une direction plus réaliste dans son ensemble. |
Bien dit, parfois on fini par avoir la tête farcie d'exemples historiques divers et variés , et le plus difficile, c'est justement de définir la voie moyenne dont tu parles.
Et puis une règle, c'est un peu comme un éco-système, tu introduit une nouveauté, tu déplace un truc, et c'est l'ensemble qui se casse la tron....  _________________ "Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" |
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gorfrank66 Général d'armée


Inscrit le: 05 Fév 2009 Messages: 330 Localisation: perpignan66
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Posté le: Ven Sep 18, 2009 6:13 pm Sujet du message: |
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Pour en revenir a la règle , j'ai toujours appliqué le principe du commandement interchangeable. Cela n'entraine aucune gène en partie et par contre possède de nombreux avantages pratiques.
Pas la peine de se prendre la tête à trouver des schémas de couleurs originaux pour chaque section de cie, ni du coup pour retrouver les socles de chaque section lors du placement initial.
En cours de partie, quand 2 cie ou plus lancent un assaut, cela devient vite brouillon et très compliqué de savoir si le commandant à portée de telle unité démoralisé est bien son commandant ou pas... surtout après 3 heures de jeu!
En gros, on tente de garder une cohérence en début de partie, et puis après tant pis, le jeu prime et pas d'engueulade ou de migraines, et comme cela marche pareil pour les 2 camps, tout le monde est content!
Sans compter que les snipers deviennent moins décisif, ce dont on ne peut que se réjouir.  |
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steiner61 Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007 Messages: 1133 Localisation: Châlons en Champagne
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Posté le: Ven Sep 18, 2009 7:17 pm Sujet du message: |
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C'est pas trop réaliste tout ça. Il ne faudrait pas perdre de vu quand même que dans la réalité si un bataillon déclenche un assaut, chaque compagnie reçoit une mission précise, avec un axe de progression et un ou plusieurs objectifs.
Un champ de bataille peut sembler chaotique, mais dans la réalité, à tous les niveaux, les chefs s'efforcent d'appliquer leurs ordres en gardant le contrôle de leurs hommes.
Si un chef est hors de combat, le plus ancien dans le grade le plus élevé prend la relève et ainsi de suite.
Si des hommes sont isolés (pas d'ordres, le moral au fond des rangers), le chef qui passe dans le coin va les rallier et les intégrer à son unité.
L'histoire fourmille d'exemples de ce type, regarder les troupes US débarquant sur OMAHA BEACH, ou durant la bataille des Ardennes. |
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gorfrank66 Général d'armée


Inscrit le: 05 Fév 2009 Messages: 330 Localisation: perpignan66
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Posté le: Ven Sep 18, 2009 10:00 pm Sujet du message: |
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C'est grosso modo ce qui se passe dans nos parties. Un assaut sur un village est par exemple effectué. Les unités continuent leur progression tandis que quelques squads démoralisés de diverses sections ont tendance à fuir et échouer derrière les mêmes obstacles ( il n'y a souvent pas le choix) et le premier gradé qui passe tente de rallier tout ce petit monde pour les renvoyer à l'assaut. Je ne vois pas ce qui est irréaliste en cela!  |
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steiner61 Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007 Messages: 1133 Localisation: Châlons en Champagne
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Posté le: Sam Sep 19, 2009 7:18 am Sujet du message: |
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Je suis peut être maniaque mais personnellement j'aime bien identifier chacune de mes unités, et nous sommes plusieurs à le faire au niveau du club. On souffre tous peut être d'un T.O.C., mais on est trop vieux pour se soigner
Pour rester sur le sujet, deux choses me semble irréalistes, mais c'est juste un avis, chacun joue à sa manière, le but étant de se faire plaisir
- Le rayon de commandement: que ce soit pour garder la liaison avec les autres sections ou bien pour rallier des isolés, le contrôle de la chaine de commandement et du rayon de commandement est essentiel. Si on veut une attaque coordonnée, le PC de Cie ou de bton à l'obligation de garder la liaison avec ses échelons subordonnés. Dans BK, l'activation d'une Cie complète est possible à cette condition, c'est peut être fastidieux, mais c'est réaliste.
- Le mélange des unités: L'entrainement des hommes se fait essentiellement au niveau de la section. Et une unité bien entrainé, c'est un peu comme une horloge bien huilée: une ordre, un geste et les hommes agissent. Les chefs font confiance à leurs hommes et réciproquement. Mais l'autre aspect, c'est que les unités ne se mélange pas entre elles ou rarement. Les hommes ne se font pas forcément confiance et il n'ont pas l'habitude de manœuvrer ensemble. Cette tendance est moins nette dans les unités d'élites, mais elle existe quand même.
Au combat, on évite ce mélange des unités quand c'est possible, sauf si c'est pour des raisons opérationnelles.
Pour conclure, si un chef voit un groupe d'isolés, même s'il n'appartiennent pas à son unité, il a le "devoir" de les rallier, mais ces hommes seront certainement moins performants (manque de confiance) que ceux de sont unité.
(Au niveau du club, on a tendance à jouer l'esprit plutôt que la règle). |
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Alain Roudil Modérateur


Inscrit le: 03 Fév 2008 Messages: 3315 Localisation: Villefranche de Rgue (12)
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Posté le: Sam Sep 19, 2009 3:34 pm Sujet du message: |
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hcaille a écrit: |
C'est un point qui m'a toujours gêné avec ASL. |
C'est pareil en ce qui me concerne. C'est pour cela que je préfére jouer à "En Pointe Toujours" plutôt qu'ASL.
Et j'ai retouvé la même chaîne de commandement dans BK.  _________________ Alain |
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gorfrank66 Général d'armée


Inscrit le: 05 Fév 2009 Messages: 330 Localisation: perpignan66
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Posté le: Sam Sep 19, 2009 5:22 pm Sujet du message: |
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Bon en gros, vous me conseillez de reprendre mes sections pour facilement les distinguer entre elles. Une section avec des amanites, une avec des bolets,hum...
N'empêche, cette façon de voir sanctionne l'assaut, car une unité sans son chef de section reste efficace en défense...
Question réalisme, ce n'est pas mon expérience du service militaire qui va m'éclairer. Il me semble vu l'esprit "militaire" que j'en garde, que si on "perdait" son sous officier direct, on aurait continué selon les derniers ordres et après on aurait cherché d'avoir de nouveaux (vive la radio!), et on aurait été bien content d'avoir un officier passant par là qui sache ce qu'il fait même si on ne connait pas son petit nom!!!
Peut-être que les militaires d'active présent (ou passé) pourraient nous éclairer.  |
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cehelgi Maréchal

Inscrit le: 04 Avr 2008 Messages: 878 Localisation: PAU
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 8:43 am Sujet du message: |
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Pour ceux qui se posent la question de savoir si c'est réaliste ou pas, je les invite à lire dans le magazine Batailles et Blindés N° 32, l'article : Carnage à Poteau, l'exemple du lieutenant Joseph "Navajo" Whiteman du 23rd Armored Infantry bat. de la 7th Armored Division qui, pendant la bataille des ardennes, pour défendre le village de Petit-Thier a rassemblé et galvanisé des troupes démoralisées appartenant au 14th Cavalry Group, au 31th tank bat., au 424th Inf Rgt de la 106th Div. ...etc ...et réussi à tenir le village contre la LSSAH.
Donc oui, une rêgle qui permet à n'importe quel officier de rallier des troupes qui n'appartiennent pas à son unité ( comme dans ASL !) est réaliste, du moment qu'elles soient de la même nationnalité. |
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Friedrich Général d'armée


Inscrit le: 27 Sep 2008 Messages: 487 Localisation: NANCY
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 9:17 am Sujet du message: |
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Le soucis c'est que ce qui est réaliste dans un cas particulier, une fois appliqué au cas général, conduit souvent à des modes de jeu irréalistes...ou alors il faut mettre en place des garde-fou au risque d'alourdir le jeu. |
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The_Silver_Fox Maréchal


Inscrit le: 15 Déc 2008 Messages: 851 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 10:29 am Sujet du message: |
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Ce cas, il me semble, est surtout à reprendre avec la description citée par Steiner61  _________________ Si nous ne tenons pas compte de notre passé, notre avenir est fichu
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gorfrank66 Général d'armée


Inscrit le: 05 Fév 2009 Messages: 330 Localisation: perpignan66
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 3:25 pm Sujet du message: |
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Il y a de nombreux cas de groupes de soldat ayant perdu tout leurs officiers qui continuèrent à se battre efficacement après avoir été "récupéré" par d'autres unités. Voyez Omaha Beach, les paras dispersés en Normandie, etc, etc... Et puis essayez de voir vous-même comment vous réagiriez dans le même cas! L'obéissance ou la combativité ne dépend pas en la fidélité envers un officier précis. Nombreux témoignages montrent l'importance de la croyance en une cause (ou la peur de sanctions), à l'idée de ce que penserait ses proches si on fuyait, et surtout vis à vis de ses copains de l'unité qui risquent de se faire tuer si on ne fait pas le boulot!
Je crains qu'Hervé confonde le jeu à échelle stratégique (où un plan coordonnée ne s'improvise pas et où être coupé de son quartier général est calamiteux) et le jeu à échelle tactique. Pour moi BK un jeu tactique donc avec des officiers interchangeables en cas de nécessité.
Et puis il faut être réaliste, on connait au moins de vue tous les officiers de son régiment. Sans compter que dans certains cas, son officier est si lamentable qu'on est bien content d'être pris sous le commandement d'un autre.
Pour moi finalement, toute règle est valable si on se met d'accord avant le début d'une partie (avec final cut pour l'hôte).  |
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Demarkation Maréchal

Inscrit le: 26 Mai 2008 Messages: 2173 Localisation: Oise
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 4:45 pm Sujet du message: |
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gorfrank66 a écrit: |
Et puis il faut être réaliste, on connait au moins de vue tous les officiers de son régiment. Sans compter que dans certains cas, son officier est si lamentable qu'on est bien content d'être pris sous le commandement d'un autre |
Cela me paraît être une réflexion empreinte de bon sens
(surtout que j'ai dit la même chose)  _________________ "Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" |
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The_Silver_Fox Maréchal


Inscrit le: 15 Déc 2008 Messages: 851 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 8:14 pm Sujet du message: |
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Suis toujours pas d'accord
Et justement, comme certain dise, la règle est tactique
Du coup, les propos de Steiner sur le regroupement sont plus d'apropos que jamais
Regroupement sous un autre cdt, oui peut-être, mais sur les arrières ou après un certain temps _________________ Si nous ne tenons pas compte de notre passé, notre avenir est fichu
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Demarkation Maréchal

Inscrit le: 26 Mai 2008 Messages: 2173 Localisation: Oise
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Posté le: Mar Sep 22, 2009 10:24 pm Sujet du message: |
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The_Silver_Fox a écrit: |
Suis toujours pas d'accord |
Moi non plus
Citation: |
Et justement, comme certain dise, la règle est tactique
Du coup, les propos de Steiner sur le regroupement sont plus d'apropos que jamais  |
Si un groupe de combat de la cie. A est "récupéré" par un cdt. de la cie. B, on est dans l'échelle de BK, c'est du tactique
La situation décrite par Steiner correspond à la situation au début d'un engagement, où effectivement, chaque cie. dispose d'un objectif bien précis, du genre "les lisières N-E du village X ou du bois Y".
Ceci étant, la plupart des combats de la 2nde GM, hormis missions affectées à une unité en dessous de la taille d'un bataillon (retardement, bouchon, surveillance, éclairage, coup de main, etc...), sont des combats menés par des unités dites "encadrées".
De quoi s'agit-il (comme disait Foch ) ?
Au moins deux unités élémentaires (des cies.) sont assignées à la conquête ou à la défense d'un point précis, ce dispositif correspondant aux portées des moyens de feu organiques et à la facultés qu'ont ces deux (ou plus) cies de se soutenir mutuellement par le feu pour mener à bien leur mission.
Tous cela sans préjudice de la proximité éventuelle d'autres cies. opérant au profit d'autre bataillons, régiments,etc...
Même si des intervalles sont prévus par le paln d'engagement, si possible représenté sur le terrain par des coupures (haies, route,etc...), dans le cours du combat, il est quasiment impossible de maintenir ces intervalles de façon intangible, quand l'évolution de la situation ne rend pas d'ailleurs leur modification souhaitable au plus haut point.
Ce type de variation dans le plan d'engagement, au fur et à mesure de l'apparition de nouvelles menaces, ne permet pas toujours d'en informer toutes les unités subalternes (sections, groupes) qui sont alors recueillies ou réorientées par des unités voisines.
Les zones d'action (compartiment de terrain initialement attribuée à chaque unité du dispositif) étant, en 1939-45, et dans un contexte tactique offensif, d'environ 250 à 450m en largeur (front) pour 400 à 600m en profondeur pour une seule compagnie d'infanterie, il ressort que une attaque sur un objectif dont le front est de l'orde d'1km verra nécessairement une partie des éléments de chaque compagnie se retrouver au contact à un moment ou à un autre.
A ce titre, un groupe de combat de la cie. A peut être, au moins temporairement, amené à combattre au profit de la cie. voisine et sous l'autorité du cdt. de cette compagnie, celui-ci rendant la politesse à son voisin si la situation l'exige.
Pour nourrir ce débat, il me semble intéressant de regarder les cartes présentées, par exemple, dans le livre de H.Fürtbringer sur la Pz SS 9.
"Hohenstaufen".
Ces cartes permettent de voir sur quel espace différentes unités (cies. bataillons) combattent et comment leurs dispositifs respectifs peuvent (volontairement ou pas) se retrouver imbriqués. _________________ "Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" |
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